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Une soirée autour du four à bois,

c'est retrouver du monde, échanger et découvrir les activité du moment à l'Escargotier, peut-être qu'il y aura des musiciens ou une démonstration de derrière les fagots et même une partie de carrom ou de palet normand peu importe. Ce qui est sûr, c'est que vous pouvez manger sur place à prix libre, c'est-à-dire pour simplement le prix d'une ou deux pizza, d'une bonne boisson et quelques autres gourmandises, selon votre bourse et votre générosité qui permettent au lieu de perdurer !

prévenez-nous de votre venue

par téléphone ou par texto

07 79 55 86 53

accueil à partir de 18h

 Le four à bois

Un prétexte pour prendre du bon temps... faire quelques pizza... parler avec les végétaux, fendre du bois, vérifier la levée de la pâte et allumer un four tout à fait banal.

Le plaisir de profiter pleinement de l'instant, et du lieu, en cherchant à croiser quelques voisins.

A l'Escargotier on fabrique le pain de tous les jours. Une fournée le vendredi en donne 10 à 20 kilos pour le Chemin du Coin.

La chaleur dégagée par le four rayonne longtemps dans le bâtiment et donne vie aux activités vernaculaires du lieu et à la céramique.

Pour plein d'autres raison avez-vous pensé à fabriquer ou partager un four commun ? Un outil puissant de proximité qui peut offrir de multiples services à différentes températures.

Carboniser, griller, cuire, chauffer, stériliser, sécher...

et réchauffer le cœur.

La fabrication du four

étape par étape, cliquez sur la photo de gauche pour commencer

Energie

Le four à pain est un des éléments du système énergie de l'ensemble du bâtiment (atelier, salle d’accueil, cuisine et gîte).

Le four qui se trouve à l'intérieur de l'atelier le chauffe directement, au dessus du four se trouve une zone chaude et sèche pour faire lever le pain ou sécher les plantes en grande quantité (1,5m2 x 6 = 9m2). Le séchoir :

il est possible de mettre des couvertures en laine sur le four pour diminuer la quantité de bois à brûler et diriger la chaleur dans la suite du système et ainsi réguler la température dans l'atelier en été par exemple.

Trois autres outils sont connectés à la boîte de distribution des fumées dans le conduit principal. Cette boîte permet d'ouvrir et de fermer des trappes afin de n'ouvrir qu'un seul conduit : le four à pain / l'insert-forge / le chaudron.

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à droite le four à pain / au centre l'insert 12KW avec possibilité de connecter la forge mobile / à gauche la cuve inox de 150 l

Sécurité

Une attention particulière est mise sur le système de ramonage ; des trappes de visite sont prévues pour nettoyer le moindre centimètre du conduit. Ce ramonage est fait trois fois par an. Les angles à 90° et les conduits plus horizontaux ainsi que verticaux sont des points d'accumulation des suies et du goudron qu'il faut impérativement entretenir pour éviter tout départ de feu de cheminée. Les normes actuelles ne permettent pas de réaliser ce genre d’installation. Ceci veut dire que la responsabilité en terme d'assurance ne pourrait répondre en cas de dommage. Pour ne pas être en défaut et pour mettre en pratique ces low-tech, il faut suivre impérativement les consignes d’entretien pour éviter les feux. Si un feu de cheminée se déclare, il est possible de jeter dans le foyer du souffre ou des oignons pour éteindre le feu en créant une fumée épaisse. Concernant les suies ou le "noir de cheminée" il est récolté et stocké dans la partie droguerie : peinture noire pour assombrir une peinture ou un enduis, cirage à chaussures, amendement du sol...

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à droite le conduit juste au dessus de l'insert de l'atelier

à gauche le banc de masse en dérivation dans la salle d'accueil

Au premier étage

La chaleur monte, c'est pour cela que le plancher de l'atelier où se trouve la chauffe principale est faite selon des méthodes traditionnelles : en lattes de châtaignier recouvertes d'une couche de 8cm de torchis. Cette masse stocke les calories et les redistribue en douceur à l'étage du dessus (plancher chauffant "rustique" mais gratuit).

Le conduit, (simple peau), constitué d'un tube d'inox de 20cm de diamètre et recouvert d'un torchis de 8cm tient grâce à une structure grillagée rigide. Les normes actuelles imposent un tubage double peau : un tube dans un tube. Le vide offrant une sécurité pour les feux de cheminée et créant aussi une perte importante de calorie. La couche de 8cm de terre apporte une sécurité égale à la double peau, mais donne en plus une masse thermique, qui se retrouvera dans la pièce. On peut mettre la main dessus (car cela ne dépasse pas les 40°).

Accolé au conduit, un petit conduit secondaire relié par un T accueillera un petit poêle dragon (rocket stove).

De l'autre côté du mur on trouve le poêle de masse dont la construction est donnée plus en détail ci-dessous. On y trouve également trois petites alcôves qui permettent de réduire l'épaisseur le long du conduit et ainsi mieux restituer la chaleur dans la pièce (radiateur esthétique et fonctionnel).

La fabrication du poêle de masse

étape par étape, cliquez sur la photo de gauche pour commencer

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